Les écoles japonaises en Corée durant l'occupation

Durant l'occupation japonaise de la Corée, de nombreux sports furent introduits dans l'optique de son acculturation (forcée) au sein de l'Empire du Soleil Levant. Au travers des cercles d'Occidentaux, des sports d'équipe apparurent, et les Japonais importèrent leurs sports universitaires et leurs Budô. Mais les chercheurs en sport ou en Arts Martiaux ont actuellement des difficultés à trouver des données sur l'état des écoles martiales durant cette période honnie. Il ne reste que les articles de journaux qui sont en très bon état de conservation.

Il ne s'agit pas que uniquement de Dojô de Kendô (Geomdo) comme on le croyait souvent, mais on trouve aussi la trace de Dôjô de Jûdô (Yudo), de  Kyûdô (Gungdo), de Karatedô (Gongsudo ou Tangsudo) ou même du Sumô. Et évidemment, ils étaient accompagnés de  sports tels que la course à pied, le tennis, le base-ball ou le football. Mais il faut constater la prédominance du Kendô et du Jûdô parmi toutes ces importations. Ces Dôjô étaient ouverts tout d'abord aux colons, puis ils s'ouvrirent progressivement à la population locale.

Vous trouverez ci-dessous une liste des Dôjô par régions enseignant les arts martiaux japonais durant la période d'occupation. L'on comprendra aisément à la vue du nombre d'implantations, couplées à l'interdiction totale de pratiquer les arts d'autres origines (les Muye coréens bien sûr, mais aussi les Wushu chinois), l'influence majeure des arts martiaux japonais sur l'évolution des arts martiaux coréens d'après-Guerre.

(NB : un article ultérieur s'intéressera plus particulièrement aux Dôjô de Karate en Corée, ne vous étonnez pas de ne pas en voir dans la liste ci-dessous)

1/ Gyeonggido

2/ Chungcheong Nambukdo

3/Jeolla Nambukdo

4/ Gyeongsang nambukdo

5/ Hwanghaedo

6/Pyeongan Nambukdo

7/Hamgyeong Nambukdo