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[videos] Festival des Artistes coréens en France 2011
Pour faire suite au compte-rendu sur la danse coréenne (ici), voici une video éditée par la Fédération des Artistes Coréens en France (FACF), à l'initiative du festival qui a eu lieu en décembre 2011 au Centre Culturel Coréen de Paris. On y voit, entre autres, quelques images de notre troupe de danse. Enjoy !
Corée d'avant-hier et d'aujourd'hui
Quiconque aura voyagé en Corée récemment ne reconnaîtra pas le pays qui est décrit sur ce site. En effet, je m'intéresse à
Reste que si je lorgne beaucoup vers ce qu'a été ce pays auparavant, je l'apprécie grandement aussi pour ce qu'il est aujourd'hui. Avec ses qualités et ses défauts. Et je voudrais en toucher un mot, afin d'éviter que, dans la tête des lecteurs, il y ait une déception entre une Corée qu'ils auraient "rêvée" (en partie par ma faute) et
Trois trésors culturels coréens reconnus par l'UNESCO
Je vous recopie l'article ci-après l'article en son entier. Bonne lecture
Les techniques de santé dans les Muye ?
"Prendre soin de soi et de l'autre"
La médecine traditionnelle chinoise (MTC, cor.= Hanui, 한의, 漢医) couvre un nombre de disciplines et de spécialités très vaste et leur apprentissage est aussi long, sinon plus, que celui des Muye. Pour autant, il n'est pas rare de voir un spécialiste d'un Muye être aussi très avancé dans les MTC, et vice-versa. SI l'une et l'autre prennent chacun toute une vie à apprendre, comment concilier l'apprentissage des deux en même temps ? Y a-t-il des points communs entre techniques de santé et techniques de mort ? Quels bénéfices peut apporter l'apprentissage de la MTC à un Muyein ? Pour soi et pour les autres ?
4- le Muyein face à la peur
Même pas peur ! Peur de rien ! Ah, ce que j'aimerais être comme ça... Comme dans les films où le héros se jette dans la mêlée comme s'il s'agissait de plonger dans la piscine pour se rafraîchir. Mais ce n'est pas mon cas : le combat me rebute, comme si j'avais à accomplir une action non naturelle. Evidemment, quand le combat est commencé, je ne ressens plus ce frein et je donne tout ce que j'ai pour gagner. Mais combien de combats d'entraînement perdus ou, autrement dit, combien de morts virtuelles ai-je dû subir ? Encore trop pour que je ne me sente pas invincible. Et heureusement.
ALors, à quoi sert la peur ? Qu'est-elle ? Peut-on s'en défaire ? Puis-je devenir le héros sans peur dont je rêve ? Est-ce seulement souhaitable ? J'ai déjà peur des réponses...
3- la force, notion ambiguë dans les Muye
"Tu n’en as pas l’air mais tu dois être costaud ! De toutes façons, tu n’as pas besoin d’être fort pour être efficace : le balèze là-bas, tu le plies en deux coups de cuillers à pot ! Et sans aucun effort, encore..."
La légende des arts martiaux, en tant qu’art de combat fondé sur le principe de la non-force, a fait son chemin même parmi les profanes. L'image de la jeune fille terrassant un géant avec un seul doigt semble bien ancrée : arts de paix puisque non violents, arts des faibles puisque sans nécessité d'utiliser la force, art de l'intelligence supérieure à la force brute (donc idiote selon le préjugé commun), et enfin art du non-effort supérieure à la débauche d’efforts.
Ces assertions ont-elles réellement quelque réalité ? Ou ne sont-elles fondées que sur des légendes ? SI la force est inutile, pourquoi voit-on de nombreux Muye-in avec de beaux muscles bien saillants ?
Le Hapgido, rejeton du Muye et du Budô
En voyant ces deux photographies de SONG Deok-Gi et de TAKEDA Sokaku côte à côte, je ressens de manière éclatante ce qui fait la richesse du Hapgido : sa double nature, sa "bâtardise", son essence entre Corée et Japon. C'est comme voir côte à côte la photo de sa mère et de son père, puis se regarder dans un miroir. Et je me questionne : comment ces deux écoles si différentes ont-elles pu s'unir ? Et quelle peut-être la tête de l'enfant ?
2- les Muye et la vieillesse
Danse du Subak (Subakchum, 수박춤)
"L’âge n’y fait rien, les vieux pratiquants sont de redoutables adversaires, les jeunes voyous n’ont qu’à bien se tenir ! Papy, avec toute son expérience de la Guerre, peut mettre à genou le gros bovin et le petit nerveux. Et avec classe, en plus". A en croire les néophytes, le temps ne semble pas avoir de prise sur les pratiquants de Muye. Mais qu’en est-il réellement de cette légende ? Les Muye possèdent-ils quelques pouvoirs de jouvence, et permettent-ils de mourir "en bonne santé" ?
1- la Sagesse par les Muye
Quelle est l’image des Muye qui m’a toujours fait rêver, qui a été mon leitmotiv et mon moteur ? Le bondissant Bruce LEE ? Le viril Chuck NORRIS ? Le génie du sabre MUSASHI Miyamoto ? Le champion Dominique VALERA ? Non, même si j'ai une grande estime pour ces personnes, ce ne sont pas franchement eux qui m'ont poussé à ouvrir les portes d'un Dôjô. Vous allez rire (sauf si vous avez été dans le même cas que moi), l'image qui m'a attiré est la suivante :
"Le vieux Sage, ignorant la douleur et la peur, vainquant la force brute de ses adversaires par la douceur"
Avec le recul de quelques années de pratique, j'ai maintenant une image sensiblement différente de ce fantasme de jeunesse, porté par l'imagerie populaire. Aussi, j'aimerais analyser avec vous la phrase ci-dessus dans une série de 5 billets : 1- la sagesse 2- la vieillesse 3- la douceur 4-la peur 5- la douleur - dans les Arts Martiaux (AM, et par défaut Muye), afin de voir si chacune de ces images a une quelconque réalité ou tiens du mythe. Commençons, si vous le voulez bien, par l'épineuse question de la Sagesse...