Journal martial

Vous trouverez ici quelques réflexions, des coups de coeur ou de gueule, des points de vue, sur les sujets qui m'agiteront sur le moment. Etant un blog, vos commentaires sont les bienvenus pour étayer ou critiquer mes propos, propos qui n'engagent bien évidemment que moi Cool

Les techniques de santé dans les Muye ?

Le 13/11/2011

david-constant-hanui.jpg

"Prendre soin de soi et de l'autre"


La médecine traditionnelle chinoise (MTC, cor.= Hanui한의, 漢) couvre un nombre de disciplines et de spécialités très vaste et leur apprentissage est aussi long, sinon plus, que celui des Muye. Pour autant, il n'est pas rare de voir un spécialiste d'un Muye être aussi très avancé dans les MTC, et vice-versa. SI l'une et l'autre prennent chacun toute une vie à apprendre, comment concilier l'apprentissage des deux en même temps ? Y a-t-il des points communs entre techniques de santé et techniques de mort ? Quels bénéfices peut apporter l'apprentissage de la MTC à un Muyein ? Pour soi et pour les autres ?

Dans Muye log

4- le Muyein face à la peur

Le 30/10/2011

yun-4522x.jpg

Même pas peur ! Peur de rien ! Ah, ce que j'aimerais être comme ça... Comme dans les films où le héros se jette dans la mêlée comme s'il s'agissait de plonger dans la piscine pour se rafraîchir. Mais ce n'est pas mon cas : le combat me rebute, comme si j'avais à  accomplir une action non naturelle. Evidemment, quand le combat est commencé, je ne ressens plus ce frein et je donne tout ce que j'ai pour gagner. Mais combien de combats d'entraînement perdus ou, autrement dit, combien de morts virtuelles ai-je dû subir ? Encore trop pour que je ne me sente pas invincible. Et heureusement.

ALors, à quoi sert la peur ? Qu'est-elle ? Peut-on s'en défaire ? Puis-je devenir le héros sans peur dont je rêve ? Est-ce seulement souhaitable ? J'ai déjà peur des réponses...

Dans Muye log

3- la force, notion ambiguë dans les Muye

Le 20/10/2011

Ssireum 

"Tu n’en as pas l’air mais tu dois être costaud ! De toutes façons, tu n’as pas besoin d’être fort pour être efficace : le balèze là-bas, tu le plies en deux coups de cuillers à pot ! Et sans aucun effort, encore..."

La légende des arts martiaux, en tant qu’art de combat fondé sur le principe de la non-force, a fait son chemin même parmi les profanes. L'image de la jeune fille terrassant un géant avec un seul doigt semble bien ancrée : arts de paix puisque non violents, arts des faibles puisque sans nécessité d'utiliser la force, art de l'intelligence supérieure à la force brute (donc idiote selon le préjugé commun), et enfin art du non-effort supérieure à la débauche d’efforts.

Ces assertions ont-elles réellement quelque réalité ? Ou ne sont-elles fondées que sur des légendes ? SI la force est inutile, pourquoi voit-on de nombreux Muye-in avec de beaux muscles bien saillants ?

Le Hapgido, rejeton du Muye et du Budô

Le 11/10/2011

taekkyun01.jpgalbum-pic.jpg

En voyant ces deux photographies de SONG Deok-Gi et de TAKEDA Sokaku côte à côte, je ressens de manière éclatante ce qui fait la richesse du Hapgido : sa double nature, sa "bâtardise", son essence entre Corée et Japon. C'est comme voir côte à côte la photo de sa mère et de son père, puis se regarder dans un miroir. Et je me questionne : comment ces deux écoles si différentes ont-elles pu s'unir ? Et quelle peut-être la tête de l'enfant ?

Dans Muye log

2- les Muye et la vieillesse

Le 06/08/2011

Danse du Subak (Subakchum, 수박춤)

"L’âge n’y fait rien, les vieux pratiquants sont de redoutables adversaires, les jeunes voyous n’ont qu’à bien se tenir ! Papy, avec toute son expérience de la Guerre, peut mettre à genou le gros bovin et le petit nerveux. Et avec classe, en plus". A en croire les néophytes, le temps ne semble pas avoir de prise sur les pratiquants de Muye. Mais qu’en est-il réellement de cette légende ? Les Muye possèdent-ils quelques pouvoirs de jouvence, et permettent-ils de mourir "en bonne santé" ?

Dans Muye log

1- la Sagesse par les Muye

Le 23/07/2011

Quelle est l’image des Muye qui m’a toujours fait rêver, qui a été mon leitmotiv et mon moteur ? Le bondissant Bruce LEE ? Le viril Chuck NORRIS ? Le génie du sabre MUSASHI Miyamoto ? Le champion Dominique VALERA ? Non, même si j'ai une grande estime pour ces personnes, ce ne sont pas franchement eux qui m'ont poussé à ouvrir les portes d'un Dôjô. Vous allez rire (sauf si vous avez été dans le même cas que moi), l'image qui m'a attiré est la suivante :

"Le vieux Sage, ignorant la douleur et la peur, vainquant la force brute de ses adversaires par la douceur"

Avec le recul de quelques années de pratique, j'ai maintenant une image sensiblement différente de ce fantasme de jeunesse, porté par l'imagerie populaire. Aussi, j'aimerais analyser avec vous la phrase ci-dessus dans une série de 5 billets : 1- la sagesse 2- la vieillesse 3- la douceur 4-la peur 5- la douleur - dans les Arts Martiaux (AM, et par défaut Muye), afin de voir si chacune de ces images a une quelconque réalité ou tiens du mythe. Commençons, si vous le voulez bien, par l'épineuse question de la Sagesse...

Dans Munhwa log

Je hais les films d'Arts Martiaux !

Le 14/07/2011

Affiche du festival des films d'arts martiaux, KOFA 2008

 

Je viens de visionner un film coréen d'arts martiaux (AM), que je ne nommerai pas ici parce qu'il n'en vaut pas les pixels sur votre écran. Que dire ? Affligeant du début à la fin... Et pourtant, je suis bon public, cherchant les qualités cachées telles des pépites au milieu du sable ordinaire. Mais, si encore c'était le seul qui soit raté ainsi, je me dirais que je n'ai pas eu de chance et je me tournerais vers un autre pour l'oublier aussi sec. Le problème, c'est que la médiocrité de ce film n'est pas une exception, il est même tout à fait dans la norme... Ah, la liste des récriminations risque d'être longue. Je pense être d'ordinaire équilibré dans mes critiques mais, là, j'ai comme envie de me lâcher un peu sur ce pauvre 7ème Art Cool Par quoi commencer ? Acteurs, scénarii, chorégraphies ? 

Dans Munhwa log

Retour aux sources (suite)

Le 01/07/2011

Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous une carte retraçant le parcours effectué par le moine Hyecho (voir le billet précédent) et à pousser un peu plus loin la réflexion.